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Revenu et gains - Faits saillants en tableaux, Recensement de 2006

Arrondissement aléatoire et répartitions en pourcentage

Afin de protéger le caractère confidentiel des renseignements fournis, on applique une méthode aux données du Recensement de 2006 qui consiste à arrondir de façon aléatoire les valeurs présentées dans les cases. Par conséquent, lorsque des données sont totalisées ou regroupées, la valeur totale peut ne pas correspondre à la somme des valeurs individuelles, étant donné que le total et les totaux partiels sont arrondis séparément. De même, la somme des répartitions en pourcentage, qui sont calculées à partir de données arrondies, ne correspond pas nécessairement à 100 %.

Résidents non permanents et l'univers du recensement

Au Recensement de 2006, les résidents non permanents sont les personnes d'un autre pays qui, au moment du recensement, étaient titulaires d'un permis de travail ou d'un permis d'études, ou qui revendiquaient le statut de réfugié, ainsi que les membres de leur famille vivant avec elles au Canada. Aux recensements de 1991, 1996 et 2001, les résidents non permanents incluaient aussi les titulaires d'un permis ministériel; ce permis a été supprimé par Citoyenneté et Immigration Canada avant le Recensement de 2006.

À partir de 1991, le Recensement de la population a énuméré les résidents permanents et les résidents non permanents du Canada. Avant 1991, seuls les résidents permanents du Canada étaient inclus dans le recensement (exception faite pour 1941). Les résidents non permanents étaient considérés comme des résidents étrangers et n'étaient pas dénombrés.

Le total des chiffres de population, de même que ceux de toutes les variables, sont touchés par ce changement apporté à l'univers du recensement. Les utilisateurs doivent faire preuve d'une très grande prudence lorsqu'ils comparent des données de 1991, de 1996, de 2001 ou de 2006 avec celles de recensements antérieurs pour des régions géographiques où la concentration de résidents non permanents est importante.

Présentement au Canada, les résidents non permanents forment un segment important de la population, en particulier dans plusieurs régions métropolitaines de recensement. Leur présence peut influer sur la demande de services gouvernementaux tels que les soins de santé, l'éducation, les programmes d'emploi et la formation linguistique. L'inclusion des résidents non permanents au recensement facilite la comparaison avec les statistiques provinciales et territoriales (mariages, divorces, naissances et décès) qui incluent cette population. En outre, l'inclusion des résidents non permanents permet au Canada de mieux refléter la recommandation de l'ONU, à savoir que les résidents à long terme (personnes demeurant dans un pays pour un an ou plus) soient dénombrés au recensement.

Même si tous les efforts possibles ont été déployés pour dénombrer les résidents non permanents, des facteurs tels que les problèmes linguistiques, la réticence à remplir un formulaire du gouvernement ou à comprendre l'importance de participer peuvent avoir influé sur le dénombrement de cette population.

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le Dictionnaire du Recensement de 2006, numéro 92-566-XWF ou 92-566-XPF au catalogue.

Pour obtenir les chiffres des résidents non permanents pour 1991, 2001 et 2006, veuillez vous référer au tableau 97-557-XCB2006006 du Recensement de 2006.

Qualité des données - Comparaison des estimations du revenu tirées du recensement avec des estimations établies à partir des comptes nationaux et de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu

Les estimations du revenu agrégé en 2005 qui ont été tirées du recensement ont été comparées à des estimations semblables du revenu des particuliers établies à partir des comptes nationaux. Une fois que les estimations du revenu des particuliers ont été ajustées pour tenir compte des différences touchant les concepts et la couverture, on a observé que les estimations du revenu agrégé en 2005 qui sont tirées du recensement sont inférieures de 1,2 % à celles qui sont établies à partir des comptes nationaux. Comme par le passé, les estimations tirées du recensement soutiennent davantage la comparaison pour certaines composantes du revenu et pour certaines provinces que pour d'autres

Dans le cas des salaires et traitements agrégés, qui constituent la plus grande composante du revenu, les estimations ont été légèrement supérieures (1,0 %) aux estimations des comptes nationaux. La différence a en partie été compensée par l'écart (-7,8 %) entre les estimations du recensement et les chiffres corrigés des comptes nationaux dans le cas du revenu agrégé provenant d'un travail autonome agricole et non agricole. Dans l'ensemble, les estimations des gains ou du revenu d'emploi agrégés étaient presque identiques (écart de 0,3 %).

Les estimations des prestations de la sécurité de la vieillesse et du supplément de revenu garanti ont été légèrement inférieures (-1,4 %) aux estimations corrigées des comptes nationaux, comme d'ailleurs celles des prestations du Régime de pensions du Canada/Régime des rentes du Québec (-0,9 %). Les prestations d'assurance-emploi déclarées au recensement ont été inférieures de 6,1 %. Les estimations agrégées des prestations pour enfants tirées du recensement ont été supérieures de 2,0 % aux estimations corrigées des comptes nationaux. Les estimations des autres transferts gouvernementaux tirées du recensement, qui incluent notamment les allocations sociales, les prestations provinciales de supplément du revenu aux personnes âgées, les pensions d'ancien combattant et les remboursements de la TPS/TVH/TVQ, sont plus faibles (-39,2 %) que les estimations tirées des comptes nationaux. Dans l'ensemble, les estimations du revenu agrégé tirées du recensement, qui proviennent de tous les transferts gouvernementaux, sont inférieures d'environ 12,0 %. Les estimations du revenu de placement agrégé en 2005 tirées du recensement sont légèrement plus faibles (-2,7 %) que l'estimation comparable des comptes nationaux. Il s'agit là d'une amélioration marquée par rapport aux comparaisons des recensements précédents.

Les statistiques du recensement sur le revenu ont également été comparées à des statistiques similaires tirées de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR), qui est tenue chaque année. Les estimations tirées de l'EDTR ont été ajustées pour tenir compte du sous-dénombrement de la population, alors que ce n'est pas le cas pour les estimations du recensement. Cet ajustement explique en partie pourquoi les estimations du recensement sont inférieures aux estimations de l'EDTR pour ce qui est du nombre de bénéficiaires d'un revenu (-2,1 %) et de bénéficiaires d'un revenu d'emploi (-1,4 %). Toutefois, parce que les montants moyens sont plus élevés, les estimations des gains agrégés tirées du recensement sont supérieures de 2,8 % à l'estimation de l'EDTR, alors que l'estimation du recensement pour le revenu total agrégé des particuliers dépasse de 2,3 % celle de l'EDTR. La plupart des écarts observés entre les provinces ont été jugés acceptables compte tenu des erreurs d'échantillonnage de l'enquête. Les taux de prévalence du faible revenu pour l'ensemble de la population du Canada (à l'exclusion des Territoires) ont été presque identiques dans les deux sources pour la mesure avant impôt (15,3 %), et seulement légèrement supérieurs après impôt (0,6 point de pourcentage) dans le recensement par rapport à l'EDTR.