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L'évolution de la population active au Canada, Recensement de 2006 : Provinces et territoires

Tendances infraprovinciales

Barrie se classe en tête des régions métropolitaines au chapitre de la croissance de l'emploi

Barrie, située au nord de Toronto, a pris le premier rang de toutes les régions métropolitaines de recensement (RMR) pour ce qui est de la croissance de l'emploi entre 2001 et 2006. Viennent ensuite Kelowna, Calgary et Edmonton.

Le nombre de travailleurs à Barrie s'est accru de 17 400, ou 22,9 %, pour atteindre 93 400 en 20061. À Kelowna, il a augmenté de 14 200, ou 21,0 %, pour s'établir à 82 000. Windsor prend la dernière place, l'emploi n'ayant progressé que de 2,1 % dans cette région métropolitaine entre 2001 et 2006.

Parmi les trois principales régions métropolitaines du pays — Toronto, Montréal et Vancouver — c'est Vancouver qui affiche le taux de croissance de l'emploi le plus élevé (+11,0 %). Le secteur de la construction se transforme, sous l'effet du gonflement des prix et de la demande en habitation, ainsi que des préparatifs des Jeux olympiques d'hiver de 2010.

Dans le centre du pays, à Toronto comme à Montréal, la croissance de l'emploi entre 2001 et 2006 a ralenti par rapport à la période intercensitaire précédente. En fait, ces deux régions métropolitaines se sont classées derrière Calgary et Vancouver quant à la progression de l'emploi. Néanmoins, Toronto, à l'instar du reste du pays, a profité d'un boom résidentiel, qui a fortement stimulé l'emploi dans le secteur de la finance et des affaires de la capitale financière du pays.

Comme à Toronto, le secteur de la fabrication à Montréal a éprouvé des difficultés et a cédé des emplois dans l'industrie du textile. Toutefois, ces pertes ont été partiellement contrebalancées par la progression de l'emploi dans un certain nombre d'industries, y compris les services financiers et les services de soins à l'enfance.

En Ontario, Windsor a subi les plus fortes baisses dans l'industrie de la fabrication de pièces d'automobiles. Son taux de chômage a grimpé, passant de 6,3 % en 2001 à 8,3 % en 2006, de sorte que Windsor se classe au troisième rang à ce chapitre, derrière Saguenay et St. John's. Notons cependant que le taux de chômage tant à Saguenay qu'à St. John's a fléchi au cours de cette période de cinq ans.

Malgré l'augmentation du taux de chômage à Windsor, le taux d'emploi dans cette région métropolitaine en 2006 (59,0 %) restait supérieur à celui observé à St. John's (58,7 %) ou à Saguenay (54,8 %).

Par contre, les taux de chômage ont diminué dans plusieurs RMR du Québec. La ville de Québec affichait en 2006 un taux de chômage de 4,6 %, l'un des plus bas au pays, et en net recul par rapport au taux de 6,9 % obtenu cinq ans plus tôt.


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