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Gains et revenus des Canadiens durant le dernier quart de siècle, Recensement de 2006 : gains

Tendances globales

Enseignement supérieur : voie d'accès à des gains plus élevés

Comme tous les recensements précédents, le Recensement de 2006 a confirmé que l'enseignement supérieur est une voie d'accès à des gains plus élevés. Chez les hommes et les femmes de tous les âges, les travailleurs à temps plein toute l'année titulaires d'un grade universitaire ont gagné beaucoup plus que leurs homologues n'ayant pas de diplôme d'études secondaires.

Les jeunes hommes âgés de 25 à 34 ans qui avaient un certificat d'une école de métiers ou d'apprenti ont touché des gains médians de 39 855 $. C'est plus de 8 000 $ de plus que les gains médians de leurs homologues qui n'avaient pas de diplôme d'études secondaires.

Les jeunes hommes de ce groupe d'âge qui avaient un baccalauréat ont touché des gains médians de 50 506 $, alors que ceux qui avaient un diplôme supérieur à un baccalauréat ont touché des gains médians encore plus élevés, soit 54 686 $.

De même, les gains médians des jeunes femmes titulaires d'un baccalauréat ou d'un diplôme de niveau plus élevé ont été supérieurs de plus de 20 000 $ à ceux de leurs homologues n'ayant pas de diplôme d'études secondaires. Les jeunes femmes titulaires d'un certificat d'une école de métiers ou d'apprenti ont gagné environ 3 800 $ de plus que les jeunes femmes n'ayant pas de diplôme secondaire. Les gains médians de ces dernières s'élevaient à 20 943 $.

Ces données mettent l'accent sur les travailleurs à temps plein toute l'année et, ainsi, ne tiennent pas compte du fait que les taux d'emploi des personnes moins scolarisées sont généralement beaucoup plus faibles que ceux des autres personnes. Par conséquent, elles représentent une sous-estimation des différences entre les gains des travailleurs très scolarisés et ceux de leurs homologues moins scolarisés.

Le Recensement de 2006 a également démontré que les disparités dans les gains entre les personnes n'ayant pas obtenu leur certificat d'études secondaires et celles titulaires d'un baccalauréat ou d'un niveau plus élevé d'études étaient, en termes absolus, encore plus prononcées chez les travailleurs plus âgés.

Par exemple, les gains médians des femmes âgées de 45 à 54 ans titulaires d'un baccalauréat ou d'un niveau plus élevé d'études ont surpassé de plus de 30 000 $ ceux de leurs homologues n'ayant pas de diplôme d'études secondaires.

Alors que les travailleurs titulaires d'un grade universitaire gagnent habituellement plus que leurs homologues moins scolarisés, les données du recensement révèlent que, chez les hommes et les femmes de la plupart des groupes d'âge, les gains médians ont augmenté, le cas échéant, à un rythme similaire dans les deux groupes, entre 2000 et 2005.


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