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Gains et revenus des Canadiens durant le dernier quart de siècle, Recensement de 2006 : faits saillants

Tous les montants sont exprimés en dollars constants de 2005, c'est-à-dire selon leur valeur, ou pouvoir d'achat, en 2005.

Gains
Gains des familles
Revenus des familles

Gains

1980 à 2005

  • Les gains médians des Canadiens travaillant à temps plein toute l'année ont peu changé au cours du dernier quart de siècle, connaissant une hausse légère pour passer de 41 348 $ en 1980 à 41 401 $ en 2005 (en dollars constants de 2005).
  • Les gains des travailleurs à temps plein toute l'année ont augmenté pour ceux se situant dans la tranche supérieure de la distribution, ont stagné pour ceux se situant dans la tranche intermédiaire et ont diminué pour ceux dans la tranche inférieure.
  • La croissance plus rapide au sommet de la distribution des gains a entraîné une hausse de la proportion de travailleurs à forte rémunération au cours du dernier quart de siècle. En 1980, 3,4 % des travailleurs à temps plein toute l'année gagnaient 100 000 $ ou plus. En 2005, cette proportion avait presque doublé, pour s'établir à 6,5 %. De même, environ 2,2 % des travailleurs à temps plein toute l'année ont reçu 150 000 $ ou plus en 2005, en hausse comparativement à 1,0 % en 1980.
  • La majorité de ces travailleurs à forte rémunération sont très scolarisés. Même s'ils ne constituaient pas plus du quart des travailleurs à temps plein toute l'année, les travailleurs titulaires d'un grade universitaire représentaient 57,0 % des personnes ayant gagné au moins 100 000 $ en 2005, et 65,3 % de celles qui ont gagné au moins 150 000 $.
  • Les gains médians des travailleurs à temps plein toute l'année ont évolué à un différent rythme dans les provinces et les territoires au cours des 25 dernières années. Entre 1980 et 2005, les gains médians des personnes travaillant à temps plein durant toute l'année ont diminué de 11,3 % en Colombie-Britannique. Par contre, ils ont augmenté de 8,1 % en Ontario, de 5,4 % à l'Île-du-Prince-Édouard et de 19,4 % dans les Territoires du Nord-Ouest.
  • Après s'être rétréci de façon constante au cours des deux dernières décennies, le ratio des gains des hommes et des femmes âgés de 25 à 29 ans est demeuré inchangé entre 2000 et 2005. En 2005, les jeunes femmes entrant sur le marché du travail et travaillant à temps plein toute l'année touchaient 85 cents pour chaque dollar gagné par leurs homologues de sexe masculin. En 1980, ce ratio était de 75 cents.
  • Au cours du dernier quart de siècle, l'écart dans les gains médians entre les travailleurs immigrants récents et les travailleurs nés au Canada s'est élargi de façon significative. En 1980, les immigrants récents de sexe masculin qui avaient un revenu d'emploi touchaient 85 cents pour chaque dollar gagné par leurs homologues nés au Canada. En 2005, le ratio avait chuté à 63 cents. Les chiffres correspondants pour les femmes immigrantes récentes étaient de 85 cents et 56 cents, respectivement.
  • Non seulement les disparités entre les travailleurs immigrants récents et les travailleurs nés au Canada se sont élargies entre les deux dernières décennies mais ce fut également le cas entre 2000 et 2005.
  • La baisse de l'emploi dans le secteur des technologies de l'information et des communications (TIC) entre 2000 et 2005 a eu des répercussions importantes sur les gains des immigrants récents. Cela vient du fait qu'un nombre disproportionnellement élevé d'entre eux avaient une formation en sciences informatiques et en génie.

2000 à 2005

  • Après avoir connu une légère baisse entre 1980 et 2000, les gains médians des Canadiens travaillant à temps plein pour toute l'année ont augmenté légèrement de 2,4 % entre 2000 et 2005, en hausse de 40 443 $ en 2000 à 41 401 $ en 2005.
  • Les deux seules provinces à avoir connu une baisse entre 2000 et 2005 sont le Québec et la Colombie‑Britannique. Les gains médians au Québec ont diminué de 0,3 % alors qu'en Colombie-Britannique — une province ayant connu une croissance de l'emploi supérieure à la moyenne — les gains médians des travailleurs ont diminué de 3,4 %, pour s'établir à 42 230 $.
  • Entre 2000 et 2005, les gains des personnes ont augmenté de façon substantielle dans certaines professions, comme celles liées au pétrole et au gaz, ainsi qu'aux autres ressources, en raison de l'essor des ressources naturelles dans l'Ouest du Canada. Par contre, les cols bleus du secteur de la fabrication et le personnel de bureau ont connu une croissance plus lente.
  • Alors que les travailleurs titulaires d'un grade universitaire gagnent habituellement plus que leurs homologues moins scolarisés, les données du recensement révèlent que, chez les hommes et les femmes de la plupart des groupes d'âge, les gains médians ont augmenté, le cas échéant, à un rythme similaire dans les deux groupes, entre 2000 et 2005.

Gains des familles

  • Entre 2000 et 2005, les gains médians des familles économiques où au moins un conjoint, ou le parent, avait entre 15 et 64 ans et travaillait en 2005, ont augmenté de 0,6 %, pour s'établir à 63 715 $, dans la même foulée de deux décennies d'augmentations modestes. Entre 1980 et 2000, les gains médians des familles ont augmenté de 8,6 %.
  • L'augmentation des gains médians entre 2000 et 2005 a varié selon le type de famille. Les couples de travailleurs avec enfants ont eu les gains médians les plus élevés de tous les types de familles en 2005, soit 75 997 $, en hausse de 4,2 % par rapport à 2000.
  • Dans le cas des familles monoparentales dirigées par une femme, les gains médians ont augmenté de 4,9 %, pour s'établir à 30 598 $. Leurs homologues de sexe masculin ont touché des gains médians de 47 943 $, en hausse de seulement 1,8 % par rapport à 2000.

Revenus des familles

  • Entre 2000 et 2005, le revenu médian de toutes les familles économiques de deux personnes ou plus a augmenté de 3,7 %, pour s'établir à 66 343 $. Au cours de la période la plus longue, soit de 1980 à 2005, le revenu médian des familles a augmenté de 11,1 %. En 1980, il était de 59 709 $, en dollars constants de 2005.
  • Parmi les provinces, les hausses les plus rapides se sont produites dans les familles économiques de l'Alberta (+10,0 %) et de Terre‑Neuve‑et‑Labrador (+7,1 %) entre 2000 et 2005. Les familles économiques de l'Alberta ont aussi affiché les revenus médians les plus élevés au niveau provincial, soit 76 526 $, suivies par leurs homologues de l'Ontario, à 72 734 $.
  • En 2005, le revenu médian des personnes vivant seules, c'est‑à‑dire celles n'appartenant pas à une famille économique, totalisait 24 808 $, en hausse de 6,3 % par rapport à 2000 et de 13,3 % par rapport à 1980, en dollars constants de 2005.
  • Le revenu médian des mères de familles monoparentales en 2005 se chiffrait à 36 765 $, le plus faible de tous les principaux types de familles économiques. Toutefois, il était de 26,4 % plus élevé qu'en 1980. Par contre, le revenu médian des pères de familles monoparentales a diminué de 4,1 % au cours de cette période de 25 ans, pour s'établir à 51 974 $ en 2005, rétrécissant l'écart par rapport à leurs homologues de sexe féminin.
  • Le revenu médian des couples âgés sans enfants s'établissait à 45 674 $ en 2005, en hausse de 55,8 % par rapport à 1980. Au cours de la même période, le revenu médian des femmes âgées vivant seules a augmenté de 46,0 %, s'établissant à 19 923 $, alors que celui des hommes âgés a augmenté de 63,6 %, pour s'établir à 23 886 $.
  • La part du revenu des familles provenant des transferts gouvernementaux était plus faible en 2005 qu'elle ne l'était en 2000. Cette baisse peut être attribuée à deux facteurs. Tout d'abord, l'augmentation des revenus de régimes de retraite privés pour les personnes âgées a entraîné une baisse des prestations fondées sur un examen du revenu de la Pension de sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti. En deuxième lieu, les autres transferts gouvernementaux ont également diminué dû à l'amélioration de la situation du marché du travail ayant fait passer de nombreuses familles au‑dessus du seuil établi pour avoir droit aux prestations de programmes.
  • Entre 2000 et 2005, la proportion du revenu des familles provenant des transferts gouvernementaux a diminué légèrement dans toutes les provinces et tous les territoires, sauf au Québec, en Ontario et dans le Territoire du Yukon, où elle a augmenté.
  • Au cours des 25 dernières années, le revenu de retraite — provenant des régimes privés, par exemple — a augmenté plus rapidement que toute autre source de revenus pour les personnes âgées, en hausse de moins de 15,0 % de leur revenu en 1980 à plus de 30,0 % en 2005.
  • En raison des déclins à long terme de leurs gains, les immigrants récents tirent une proportion plus élevée de leur revenu des transferts gouvernementaux que par le passé. Cependant, les transferts per capita sont similaires, ou moindres, que ceux de leurs homologues nés au Canada et leurs familles.
  • Les nouvelles données du recensement sur le revenu après impôt donnent un portrait plus juste de ce que les familles ont à dépenser. Le revenu médian après impôt de toutes les familles économiques en 2005 se situait à 57 178 $, comparativement au revenu avant impôt qui était de 66 343 $. Le revenu après impôt est distribué plus équitablement que le revenu avant impôt puisque les personnes ayant un revenu plus élevé paient généralement plus d'impôts.
  • Au cours des 25 dernières années, le taux de faible revenu avant impôt pour les enfants a très peu changé. En 2005, 19,3 % des enfants d'âge préscolaire et 17,0 % des enfants d'âge scolaire vivaient dans des familles à faible revenu, comparativement à 20,0 % et 18,7 %, respectivement, en 1980. Au cours de la même période, toutefois, le taux de faible revenu avant impôt des personnes âgées de 65 ans et plus a diminué de façon substantielle, passant de 29,9 % à 14,4 %.

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