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Modifié le 10 novembre 2009

Guide de référence sur la scolarité, Recensement de 2006

No 97-560-GWF2006003 au catalogue

Des renseignements sur la scolarité sont recueillis au recensement en raison de l'important rôle que joue la scolarité dans la société canadienne. La scolarité influe sur la qualité de vie des Canadiens (revenu, travail, santé, participation à la vie communautaire) et les connaissances et les compétences de la population active du Canada ont une incidence sur le rendement économique global du pays.

Définitions et concepts

Le Recensement de 2006 a mesuré quatre grands concepts à l'aide de questions portant sur la scolarité, soit les titres scolaires obtenus : certificats, diplômes et grades (questions 26 à 29), le principal domaine d'études (question 30), le lieu des études (question 31) et la fréquentation scolaire (question 32). 

Dans le cadre de ces concepts, des données sur six variables analytiques ont été diffusées : Plus haut certificat, diplôme ou grade (voir la section ci-dessous sur la Qualité des données); Fréquentation scolaire (voir la section ci-dessous sur la Qualité des données); Principal domaine d'études - Classification des programmes d'enseignement (voir la section ci-dessous sur la Qualité des données); Lieu des études; Diplômes d'études secondaires ou équivalent (voir la section ci-dessous sur la Qualité des données); et Diplôme en médecine, en art dentaire, en médecine vétérinaire ou en optométrie.

Changements apportés aux questions et aux concepts du Recensement de 2006

Les questions du recensement sur la scolarité ont subi d'importants changements depuis 2001. Ces modifications ont été motivées par des changements au profil éducatif de la population du Canada et au système d'éducation lui‑même, par l'évolution des exigences du marché du travail du Canada, par les préoccupations relatives à la qualité des données du Recensement de 2001 ainsi que par la disponibilité d'autres sources de données sur la scolarité. 

La variable mesurant le « plus haut certificat, diplôme ou grade » est passée de une à quatre questions distinctes (école secondaire, école de métiers/apprenti, collège et université). Des renseignements plus détaillés ont été recueillis sur le type de certificat d'études secondaires (diplôme ou équivalent), sur le type de certificat ou de diplôme d'une école de métiers (certificat ou diplôme d'apprenti inscrit ou autre certificat d'une école de métiers) ainsi que sur la durée des programmes d'études collégiales.

Une nouvelle question sur le « lieu des études », ajoutée au Recensement de 2006, permet de réunir des renseignements sur la province, le territoire ou le pays où le certificat, le diplôme ou le grade postsecondaire le plus élevé a été obtenu. Les consultations ont en effet montré l'importance de comprendre les mouvements interprovinciaux et internationaux des personnes ayant fait des études postsecondaires, tout particulièrement en raison du nombre de plus en plus élevé de travailleurs hautement qualifiés parmi les personnes nées au Canada et les immigrants.

Le concept du « nombre d'années d'études » n'est pas mesuré dans le Recensement de 2006. Bien que l'importance de la variable du nombre d'années d'études (variable continue) dans l'analyse statistique complexe ne fasse pas de doute, certaines des questions du Recensement de 2001 sur le nombre d'années d'études ne sont plus aussi pertinentes aujourd'hui qu'elles l'étaient au moment où elles ont été ajoutées à la section de la scolarité du recensement. En 2001, 75 % de la population âgée de 15 ans et plus avait terminé des études secondaires. Environ 75 % des personnes qui n'avaient pas de diplôme d'études secondaires avaient terminé au moins une 10e année et la majorité (60 %) étaient âgées de plus de 50 ans. Par conséquent, l'information sur les années d'études aux niveaux primaire et secondaire devenait redondante pour la majorité de la population, de sorte que l'accent a davantage été mis sur l'obtention du diplôme d'études secondaires.

De plus, les mises à l'essai qualitatives des questions sur le nombre d'années d'études ont indiqué que les répondants se demandaient souvent s'ils devaient déclarer le nombre d'années d'études effectivement terminées dans le cadre de leur programme ou le nombre d'années d'études correspondant à la durée normale du programme s'il était suivi à plein temps. Cette confusion était particulièrement marquée dans le cas des programmes d'études postsecondaires, dans la mesure où les étudiants de ce niveau peuvent combiner les études à plein temps et à temps partiel ou interrompre leurs études pour une période prolongée avant de terminer leur programme. Dans l'ensemble, les consultations avec des intervenants ont indiqué que, dans le contexte de l'espace limité du questionnaire du recensement, les questions sur le nombre d'années d'études n'étaient pas aussi importantes que l'accroissement du niveau de détail concernant les études terminées.

C'est pourquoi aucune donnée n'a été recueillie en 2006 sur le concept des « études postsecondaires partielles », l'accent ayant été mis sur les études terminées plutôt que sur la participation. La suppression des questions sur le nombre d'années d'études signifie également que la variable « plus haut niveau de scolarité atteint » (telle que définie en 2001) ne peut pas être dérivée à partir des données du Recensement de 2006. Des données sur le concept des « études postsecondaires partielles » et le « plus haut niveau de scolarité atteint » sont rassemblées dans le contexte de l'Enquête sur la population active. Pour plus de renseignements sur cette enquête, prière de suivre le lien.

L'orientation du concept de la « fréquentation scolaire » est passée de la poursuite des études à plein temps et à temps partiel au type d'école fréquentée. En raison de la diversité des modes de fréquentation scolaire possibles aujourd'hui, il est difficile pour les répondants de se situer dans les catégories de réponse qui font la distinction entre les études à plein temps et à temps partiel, surtout en considération de la période de référence de neuf mois. À la question 32, portant sur ce sujet, des catégories sur le type d'établissement fréquenté sont maintenant indiquées (école secondaire, collège, cégep, autre établissement non universitaire et université).

La variable « fréquentation scolaire » a été rendue disponible de façon restreinte le 4 mars 2008 en raison de certains problèmes avec les données. Les premières analyses révèlent des écarts importants entre les données de 2006 et les données des recensements antérieurs, d'une part, et celles de l'Enquête sur la population active, d'autre part. Ces analyses indiquent que les données du Recensement de 2006 ont surestimé la fréquentation scolaire de la population âgée de 45 ans et plus.

Par conséquent, les données sur la fréquentation scolaire n'apparaissent ni dans les divers produits de données normalisés ou spécialisés, ni dans le document analytique sur la scolarité diffusé en ligne le 4 mars 2008. À la suite d'une analyse historique effectuée après cette date, les données sur la fréquentation scolaire (accompagnées d'une mise en garde concernant les personnes de 45 ans et plus) ont été diffusées. Des tableaux normalisés renfermant une variable agrégée (portant sur la fréquentation totale) sont parus le 28 octobre 2008.

Des données sur la fréquentation scolaire à plein temps ou à temps partiel sont rassemblées dans le contexte de l'Enquête sur la population active pour la population âgée de 15 à 64 ans. L'Enquête sur la population active, dont la période de référence est la « semaine précédente » et dont les calculs de la fréquentation scolaire sont établis d'un mois scolaire à l'autre, constitue donc une source d'information sur la fréquentation scolaire à plein temps et à temps partiel.

Pour plus de renseignements concernant les questions du Recensement de 2006 sur la scolarité, veuillez consulter le document Questions sur l'éducation dans le Recensement de la population de 2006 : nouveau siècle, nouvelles questions. Voir également le document Nouveau module sur l'éducation pour le Recensement de 2006 : rapport de suivi, no 92‑133‑XWF au catalogue.

Changement apporté au mode de collecte pour 2006

En 2006, pour la toute première fois, tous les ménages du Canada avaient la possibilité de remplir le questionnaire du recensement en ligne. Ce mode de déclaration, protégé et pratique, était accessible en français et en anglais.

Pour plus de renseignements sur le questionnaire du recensement en ligne, veuillez suivre le lien suivant : questionnaire du recensement en ligne

Questions

Les questions sur la scolarité à l'intention des ménages privés se trouvent dans le questionnaire 2B du recensement, utilisé pour dénombrer un échantillon de 20 % de tous les ménages privés du Canada. Pour aider les personnes dont la langue maternelle n'est ni le français ni l'anglais, les questions du recensement ont été traduites en 62 autres langues, dont 18 langues autochtones.

Les questions 26 à 29 ont permis de recueillir des renseignements sur tous les certificats, diplômes et/ou grades que le répondant avait obtenus d'une école secondaire, d'une école de métiers, d'un collège, d'un cégep, d'un autre établissement non universitaire ou d'une université. Les catégories de réponse ont permis de recueillir des renseignements détaillés sur le niveau de chaque certificat, diplôme ou grade obtenu. La question 30 a permis de réunir de l'information sur le principal domaine d'études du plus haut certificat, diplôme ou grade, et la question 31, pour sa part, a porté sur la province, le territoire ou le pays où le plus haut certificat, diplôme ou grade postsecondaire a été obtenu. Enfin, la question 32 a permis de savoir si le répondant a fréquenté une école à un moment ou à un autre dans les neuf mois précédant le jour du recensement et de savoir de quel type d'établissement il s'agissait.  

Les questions sur la scolarité se trouvent aux pages 16 à 19 du questionnaire 2B (long). Lien : questionnaires du Recensement de 2006

Le questionnaire 2D du Recensement de 2006 s'adressait aux personnes vivant dans des ménages privés dans des réserves indiennes et des établissements indiens ainsi que dans les régions éloignées. Les questions sur la scolarité du questionnaire 2D étaient les mêmes que celles du questionnaire 2B.

Pour plus de renseignements sur toutes les questions du Recensement de 2006, veuillez consulter Questions du Recensement de 2006 et raisons pour lesquelles les questions vous sont posées.

Classification

Le domaine d'études du plus haut certificat, diplôme ou grade du répondant fut d'abord classifié à l'aide de la Classification des programmes d'enseignement, Canada 2000 (CPE [Canada 2000]). La CPE (Canada 2000) comprend environ 1 400 catégories à l'intérieur desquelles un code à six chiffres (au niveau le plus détaillé) est attribué aux programmes d'études. Pour permettre les comparaisons aux recensements précédents, la variable a également été classifiée une deuxième fois au moyen de la classification du Principal domaine d’études (PDE). La classification du PDE, créée au milieu des années 1980 et utilisée dans le Recensement de 2001 et dans les années précédentes, comporte environ 450 catégories.

La CPE (Canada 2000) a été adoptée pour plusieurs raisons : elle comprend des domaines d'études nouveaux et émergents, sa taxonomie hiérarchique autorise une évaluation, une déclaration et un suivi plus exacts des données sur les domaines d'études, et elle permet une meilleure comparabilité des données entre le Mexique, les États-Unis et le Canada.

Des tables de concordance théorique et empirique peuvent être obtenues pour établir des correspondances entre la CPE (Canada 2000) et la classification du Principal domaine d'études. Comme la table de concordance théorique contient des définitions, elle permet aux utilisateurs de résumer les ressemblances et les différences entre les deux systèmes. Cependant, les utilisateurs sont prévenus que ce type de concordance ne peut pas servir à convertir des chiffres d'un système de classification à l'autre. Pour plus de renseignements sur la concordance théorique CPE (Canada 2000) – Principal domaine d'études, veuillez suivre le lien suivant (annexe O du Dictionnaire du Recensement de 2006).

Les tables de concordance empirique présentent les répartitions proportionnelles des composantes de la CPE des codes individuels du PDE, ainsi que des composantes de la classification des PDE des codes individuels de la CPE, en fonction de la classification des réponses du Recensement de 2006. Ces tables peuvent être utilisées pour produire des approximations des domaines d'études de la CPE dans les recensements avant 2006, ou pour produire des approximations des chiffres des PDE à partir de 2006. Pour de plus amples renseignements sur la CPE-2000 du Canada – concordance empirique des principaux domaines d'études, veuillez vous reporter aux termes « Principal domaine d'études – Concordance empirique entre la Classification des programmes d'enseignement (CPE) et la classification du Principal domaine d'études (PDE) » du Dictionnaire du recensement de 2006.

Une concordance entre la Classification internationale type de l'éducation et la Classification des programmes d'enseignement, Canada 2000 a été établie par Statistique Canada.

Prière de consulter l'annexe R du Dictionnaire du Recensement de 2006 pour plus de renseignements sur la concordance entre la Classification internationale type de l'éducation (CITE) – Classification des programmes d'enseignement, Canada 2000 (CPE [Canada 2000]). Ces renseignements seront mis à jour, au besoin, sur le site Web de Statistique Canada.

Données

Les données sur la scolarité concernent toutes les personnes âgées de 15 ans et plus de tous les ménages privés, à l'exception des pensionnaires d'un établissement institutionnel.

Les données du recensement portant sur la scolarité sont accessibles par le site Internet du recensement en utilisant les liens suivants :

Recensement de 2006

Tendances du recensement, Recensement de 2006

Recensement de 2001

Recensement de 1996

Les utilisateurs doivent faire preuve de prudence en comparant les données du Recensement de 2006 avec celles des recensements précédents, puisque de nombreuses variables étaient nouvelles ou avaient changé en 2006 et que leur comparabilité historique peut s'être perdue. Veuillez consulter la section sur la qualité des données ci‑dessous pour plus de renseignements.

Qualité des données

Imputation pour la non-réponse et les réponses incohérentes

Tout au long du processus qui mène ultimement à la diffusion des données, des efforts considérables sont faits pour maintenir des normes élevées de qualité des données; mais les données produites sont sujettes à un certain degré d'inexactitude. Voici en quoi consiste l'évaluation des variables sur la scolarité :

  • examen des taux de non-réponse;
  • comparaison des distributions des données non contrôlées et contrôlées pour établir si l'imputation introduit un biais;
  • comparaison des distributions selon le mode de réponse (Internet contre papier);
  • comparaison historique avec les données des recensements précédents (cette comparaison est limitée étant donné le nouveau contenu du module sur la scolarité);
  • comparaison avec d'autres sources de données, selon le cas.

Pour évaluer l'utilité des données du recensement aux fins auxquelles elles sont destinées et pour comprendre le risque qu'il y a à tirer des conclusions ou à prendre des décisions sur la foi de ces données, les utilisateurs doivent être conscients des indicateurs de qualité des données suivants pour les variables sur la scolarité.

Examen des taux de non-réponse, comparaison des données non contrôlées et contrôlées, et comparaison des données selon le mode de réponse

L'une des étapes importantes de l'évaluation de la qualité des données consiste à examiner les données avant et après l'imputation pour s'assurer qu'il n'y a pas de différences qui pourraient introduire un biais. L'examen des distributions avant et après l'imputation des non-réponses révèle qu'il n'y avait aucune différence et que l'imputation n'a pas introduit de biais aux données, sauf dans le cas de la question 30 au sujet du principal domaine d'études. Voir la question 30 ci-dessous pour de plus amples renseignements à ce sujet.

Question 26 : Diplôme ou attestation d'études secondaires ou l'équivalent

  • Au Canada, le taux de non-réponse s'est établi à 2,3 % pour cette question, ce qui est semblable aux taux observés pour les questions portant sur les langues, la mobilité et les Autochtones. Au niveau provincial, le taux était plus élevé dans les provinces de l'Ouest (4,0 % en Saskatchewan, 3,3 % au Manitoba, 3,1 % en Colombie-Britannique et 2,9 % en Alberta). Il était inférieur à la moyenne canadienne dans les autres provinces. Pour ce qui est des territoires, il était plus élevé que la moyenne nationale (5,4 % au Nunavut, 4,6 % au Territoire du Yukon et 3,5 % aux Territoires du Nord-Ouest).

  • Au Canada, 19,4 % des répondants ayant utilisé Internet avaient déclaré ne pas détenir un diplôme ou attestation d'études secondaires comparé à 27,4 % pour ceux ayant répondu sur support papier. Le taux de non-réponse est plus élevé pour cette question parmi ceux ayant répondu au questionnaire sur papier (1,5 %) par rapport à Internet (0,6 %).

Question 27 : Certificat ou diplôme d'apprenti inscrit ou d'une école de métiers

  • Au Canada, le taux de non-réponse s'est établi à 3,1 % pour la question 27 portant sur le certificat ou diplôme d'apprenti inscrit ou d'une école de métiers, ce qui est légèrement plus élevé que la question portant sur le diplôme d'études secondaires ou l'équivalent. Comme pour la question 26, les taux de non-réponse provinciaux sont plus élevés que la moyenne nationale dans les provinces de l'Ouest (4,5 % en Saskatchewan, 4,1 % en Colombie-Britannique, 3,9 % au Manitoba et 3,5 % en Alberta). Le taux était inférieur à la moyenne canadienne dans les autres provinces. Pour ce qui est des territoires, il était plus élevé que la moyenne nationale (6,5 % au Nunavut, 5,3 % au Territoire du Yukon et 4,1 % aux Territoires du Nord-Ouest).

  • La proportion des personnes ayant un certificat ou diplôme d'apprenti inscrit ou d'une autre école de métiers est légèrement supérieure parmi ceux ayant répondu au questionnaire sur papier (19,1 %) par rapport à ceux ayant utilisé Internet (17,3 %). Le taux de non-réponse est plus élevé à cette question pour ceux ayant répondu au questionnaire sur papier (2,6 %) par rapport à Internet (0,6 %).

Question 28 : Certificat ou diplôme d'un collège, cégep ou autre établissement d'enseignement non universitaire

  • Au Canada, le taux de non-réponse s'est établi à 3,1 % pour la question 28 portant sur le certificat ou diplôme d'un collège, cégep ou autre établissement d'enseignement non universitaire, ce qui est identique au taux de la question 27 et légèrement plus élevé que la question portant sur le diplôme d'études secondaires ou l'équivalent. Comme pour les questions 26 et 27, les taux de non-réponse provinciaux sont plus élevés dans les provinces de l'Ouest que la moyenne nationale (4,5 % en Saskatchewan, 4,2 % en Colombie-Britannique, 3,9 % au Manitoba et 3,6 % en Alberta). Il était inférieur à la moyenne canadienne dans les autres provinces. Pour ce qui est des territoires, il était plus élevé que la moyenne nationale (6,1 % au Nunavut, 5,3 % au Territoire du Yukon et 3,9 % aux Territoires du Nord-Ouest).

  • La proportion des personnes ayant un certificat ou diplôme d'un collège, cégep ou autre établissement d'enseignement non universitaire est supérieure parmi ceux ayant répondu par Internet (31,5 %) par rapport à ceux ayant répondu au questionnaire papier (24,9 %). Tout comme pour les questions précédentes, le taux de non-réponse est plus élevé parmi ceux ayant répondu au questionnaire, papier (2,7 %) par rapport à ceux qui ont répondu sur Internet (0,6 %).

Question 29 : Diplôme ou certificat universitaire

  • Au Canada, le taux de non-réponse s'est établi à 2,5 % pour la question 29 portant sur le diplôme ou certificat universitaire, ce qui est très semblable à la question 26 et légèrement moins élevé que pour les questions 27 et 28. Comme pour les questions précédentes, les taux de non-réponse provinciaux sont plus élevés que la moyenne nationale dans les provinces de l'ouest et dans les territoires (3,6 % en Saskatchewan, 3, 4 % en Colombie-Britannique, 3,1 % au Manitoba, 2,9 % en Alberta, 4,5 % au Territoire du Yukon, 4,2 % au Nunavut et 3,0 % aux Territoires du Nord-Ouest). Il était inférieur à la moyenne canadienne dans les autres provinces.

  • La proportion des personnes ayant un certificat, diplôme ou grade universitaire est supérieure parmi ceux ayant répondu au questionnaire par le biais d'Internet (30,4 %) par rapport à ceux ayant utilisé le questionnaire papier (21,0 %). Tout comme pour les questions précédentes, le taux de non-réponse est plus élevé parmi ceux ayant répondu au questionnaire sur papier (2,0 %) par rapport à Internet (0,5 %).

Question 30 : Principal domaine d'études du certificat ou du diplôme le plus élevé

  • Au Canada, le taux de non-réponse s'est établi à 5,5 % pour la question 30, portant sur le principal domaine d'études ce qui est plus élevé que pour les questions portant sur les titres scolaires. Il est généralement normal que les questions ouvertes présentent des taux de non-réponse plus élevés que les questions à choix multiples (phénomène pouvant être constaté dans d'autres questions comme l'information sur les activités). Contrairement aux questions portant sur les titres scolaires, les taux de non-réponse provinciaux les plus élevés ne se retrouvent pas tous dans l'ouest du pays. Il atteint son maximum au Québec (6,4 %) suivi de près par la Colombie-Britannique (6,3 %). Dans les autres provinces ou territoires, les taux de non-réponse oscillent aux alentours de 5,0 %.

  • Puisque la question portant sur le principal domaine d'études était également présente en 2001, il est possible d'effectuer une comparaison historique des taux de réponse. Le taux de non-réponse pour cette question s'établissait à 2,5 % en 2001. Cela dit, la séquence des questions a été totalement modifiée, rendant la comparaison plus difficile. En 2001, la question sur le principal domaine d'études se retrouvait immédiatement après – et sur la même page – que la question portant sur les titres scolaires, ce qui n'est pas le cas en 2006.

  • La question sur le principal domaine d'études est une question ouverte. Les réponses déclarées ont dû être codées premièrement à l'aide d'une toute nouvelle classification (Classification des programmes d'enseignement (CPE), Canada, 2000). Des 2 530 686 réponses écrites à cette question, 72,4 % ont été codées automatiquement à l'aide du fichier de référence qui contenait les réponses les plus communes compilées lors des recensements antérieurs. Les autres réponses écrites (27,6 %) ont nécessité l'intervention de codeurs spécialisés. Les réponses ont ensuite été codées une deuxième fois au moyen de la classification du Principal domaine d'études (PDE). Le fichier de référence sur le PDE s'appuyait sur la même liste de réponses fréquentes des recensements précédents que le fichier de référence de la CPE, ce qui a donné lieu à un taux de codage automatique identique pour la classification du PDE que pour la CPE-2000 du Canada. Cependant, dans le cas du PDE, les réponses écrites restantes ont été codées selon la classification du PDE en fonction d'un numéro d'identification attribué pendant le codage manuel de la CPE, qui associait chaque réponse écrite à la correspondance la plus proche du fichier de référence.

  • Comme susmentionné, le fichier de référence des réponses fréquentes en ce qui concerne le principal domaine d'études des recensements précédents contient les codes PDE et CPE pour chaque réponse écrite. Toutefois, certains cas dans le fichier de référence comportent une réponse écrite unique où les codes du PDE et de la CPE sont conceptuellement différents. Deux principales raisons expliquent la situation : 1) stratégies divergentes entre les classifications du codage des majeures conjointes ou des domaines d'études multiples et 2) interprétations de codage différentes en vertu des deux systèmes de classification des réponse écrites qui ne sont pas assez précises. Pour préserver la comparabilité historique de la variable codée du PDE, les codes du PDE pour chaque réponse écrite dans le fichier de référence n'ont pas été révisés pour tenir compte de la nouvelle interprétation de la CPE. Pour plus de détails sur la comparabilité PDE-CPE, veuillez vous reporter à l'entrée Principal domaine d'études (PDE) dans le Dictionnaire du recensement de 2006.

  • Une étude visant à mesurer la qualité du codage a été réalisée. Après avoir recodé au moyen de la CPE-2000 du Canada, un échantillon d'approximativement 3 000 entrées, un taux de précision global de 96,0 % a été mesuré.

  • L'examen des distributions avant et après l'imputation des non-réponses a révélé quelques différences. Il appert que les domaines d'études nécessitant un certificat ou diplôme d'apprenti inscrit ou d'une autre école de métiers, ou d'un certificat ou diplôme d'un collège, cégep ou autre établissement non universitaire étaient légèrement surreprésentés dans les non-réponses de telle sorte que ces domaines d'études représentent un pourcentage un peu plus important après l'imputation. Cette situation n'est pas anormale et a eu cours également lors du Recensement de 2001.

  • La proportion des personnes ayant des études postsecondaires est plus importante parmi celles ayant répondu au questionnaire par le biais d'Internet par rapport au questionnaire papier. Un examen des données du principal domaine d'études par grand groupe primaire ne révèle pas de différence importante par mode de réponse. Le taux de non-réponse est légèrement plus élevé parmi ceux ayant répondu au questionnaire papier (6,1 %) par rapport à Internet (4,4 %).

Question 31 : Lieu des études

  • Au Canada, le taux de non-réponse (ou de réponse invalide) s'est établi à 9,3 % pour la question 31 portant sur le lieu des études, ce qui est sensiblement plus élevé que les autres questions du module. Il est à noter que cette question succède à celle portant sur le principal domaine d'études (question 30) dans laquelle on retrouve un aiguillage permettant aux répondants n'ayant pas de diplômes postsecondaires de passer directement à la question 32 sans répondre à la question 31. Il appert que plusieurs répondants – incluent dans l'univers de la question 31 – n'ont pas répondu à cette dernière. Les taux de non-réponse provinciaux sont plus élevés que la moyenne nationale en Colombie-Britannique (10,7 %), au Manitoba (10,7 %) en Saskatchewan (10,6 %) et au Québec (9,7 %). Seul le Nunavut (14,1 %) présentait un taux de non-réponse plus élevé que la moyenne nationale parmi les territoires.

  • La question sur le lieu des études est une question ouverte. Des 2 772 064 réponses écrites à cette question, 95,6 % ont été codées automatiquement à l'aide du fichier de référence. Les autres réponses écrites (4,4 %) ont nécessité l'intervention de codeurs spécialisés.

  • La proportion des personnes ayant étudié à l'extérieur du pays est plus importante parmi celles ayant répondu au questionnaire par le biais d'Internet (18,1 %) par rapport à celles ayant utilisé le questionnaire papier (13,9 %). Le taux de non-réponse est légèrement plus élevé parmi celles ayant répondu au questionnaire papier (5,0 %) par rapport à Internet (3,8 %).

Question 32 : Fréquentation scolaire

  • Au Canada, le taux de non-réponse s'est établi à 4,0 % pour la question 32 portant sur la fréquentation scolaire, ce qui est légèrement plus élevé que les questions portant sur les titres scolaires. Le Québec (6,4 %) s'ajoute aux provinces de l'Ouest (5,8 % en Saskatchewan, 5,0 % au Manitoba, 4,9 % en Colombie-Britannique et 4,6 % en Alberta) en présentant un taux de non-réponse provincial plus élevé que la moyenne nationale. Le taux de non-réponse était inférieur à la moyenne canadienne dans les autres provinces. Pour ce qui est des territoires, il était plus élevé que la moyenne nationale (7,7 % au Nunavut, 5,7 % au Territoire du Yukon et 5,3 % dans les Territoires du Nord-Ouest).

  • La proportion des personnes ayant déclaré avoir fréquenté l'école au cours des neuf derniers mois est plus élevée parmi celles ayant répondu par Internet (21,2 %) par rapport à celles ayant utilisé le questionnaire papier (16,3 %). Tout comme les questions portant sur les titres scolaires, le taux de non-réponse à cette question est plus élevé parmi celles ayant répondu au moyen du questionnaire papier (4,0 %) par rapport à Internet (0,9 %).

Comparaison avec d'autres sources de données

Comme pour tous les recensements, la qualité des données du Recensement de 2006 sur la scolarité qui ont été diffusées a été évaluée à l'interne avant la publication. Les données ont été comparées, dans la mesure du possible, avec d'autres sources de données. La source principale de comparaison pour le module sur la scolarité était les estimations de la scolarité de l'Enquête sur la population active pour les diverses variables.

Les chiffres du Recensement de 2006 pour les variables de scolarité se situent généralement aux niveaux prévus, en fonction des résultats du Recensement de 2001 et de l'information obtenue de l'Enquête sur la population active. Cependant, les utilisateurs de données doivent être au courant des sujets suivants (présentées par concept plutôt que par question).

Certificat universitaire inférieur au baccalauréat

Pour la première fois en 2006, une question portait explicitement sur les certificats, diplômes ou grades universitaires obtenus.  En 2001, on a posé la question suivante aux Canadiens : « Quels certificats, diplômes ou grades cette personne détient-elle? », et l'une des catégories de réponse était « Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat ».  En 2006, la question a été modifiée comme suit : « Cette personne a-t-elle obtenu un diplôme ou un certificat universitaire? », et l'une des catégories de réponse était « Oui, un diplôme ou un certificat inférieur au baccalauréat ».

On a observé une forte hausse de la catégorie « certificat universitaire inférieur au baccalauréat » en 2006, comparativement à 2001. Le nombre d'adultes âgés de 15 ou plus qui ont déclaré ce certificat comme leur titre le plus élevé a progressé de 89 % entre 2001 et 2006, alors que le nombre correspondant dans l'Enquête sur la population active ne s'est accru que de 5 %. En 2001, 2,5 % des répondants âgés de 15 ou plus ont mentionné ce titre scolaire comme leur titre le plus élevé, comparativement à 4,4 % en 2006. L'Enquête sur la population active a déclaré 2,8 % en 2001 et 2,7 % en 2006. On soupçonne que la nouvelle conception du questionnaire du Recensement de 2006 a contribué à une surdéclaration importante de cette catégorie.

Les données pour la catégorie « certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat » ont été publiées le 4 mars 2008, mais pour les raisons décrites ci‑dessus, elles n'ont pas été examinées dans le rapport analytique. On recommande que les utilisateurs ne comparent pas les données de 2006 de cette catégorie avec celles de recensements antérieurs.

Fréquentation scolaire

Les données du recensement indiquent qu'entre 1996 et 2001, on a observé une baisse marquée de la fréquentation scolaire chez les personnes âgées de 15 à 19 ans (la fréquentation scolaire à temps plein a diminué de 78,5 % à 73,4 % pendant cette période). On n'a trouvé aucune explication satisfaisante de cette baisse. Par conséquent, des modifications ont été apportées au Recensement de 2006, et on a reformulé la question sur la fréquentation scolaire en mettant l'accent sur le type d'établissement d'enseignement fréquenté.

Une analyse plus poussée de la variable « fréquentation scolaire » suggère que la nouvelle question est favorable en traitant des questions relatives à la qualité des données pour ce groupe d'âges.

La proportion de personnes âgées de 15 à 19 ans ayant déclaré avoir fréquenté une école à un moment ou à un autre au cours de la période de neuf mois précédant le jour du recensement 2006 était de 80,6 %, ce qui représente une amélioration par rapport à 2001.

Les tendances observées dans l'Enquête sur la population active et le recensement entre 1971 et 2006, en matière de fréquentation scolaire pour ce groupe d'âges, sont généralement comparables.

Par ailleurs, il semble que le Recensement de 2006 pourrait avoir surestimé la proportion de la population de 45 ans et plus qui fréquentait une école.

Ce groupe d'âges affichait un taux de fréquentation scolaire de 5,0 % selon le Recensement de 2006, comparativement à 2,7 % au Recensement de 2001, ce qui représente un écart de 2,3 points de pourcentage. Il s'agit là d'une hausse significative de la fréquentation scolaire pour ce groupe d'âges qui n'a pas été observé dans d'autres sources de données.

Il est recommandé aux utilisateurs de la variable sur la fréquentation scolaire d'interpréter les résultats du Recensement de 2006 sur la fréquentation scolaire de la population de 45 ans et plus avec prudence et de ne pas comparer les données du Recensement de 2006 pour ce groupe d'âge avec les recensements antérieurs.

Comparabilité historique

Tel qu'il a été mentionné précédemment, des changements importants ont été apportés au module sur la scolarité du questionnaire du Recensement de 2006, y compris de nouvelles questions et des changements conceptuels aux questions existantes. Par conséquent, la comparabilité historique est touchée pour certaines questions. Cette section souligne des conséquences dont les utilisateurs devraient être au courant.

Plus haut certificat, diplôme ou grade

Pas de certificat, diplôme ou grade (moins qu'un diplôme d'études secondaires)

Par le passé, la proportion de Canadiens non titulaires d'un certificat, diplôme ou grade (moins qu'un diplôme d'études secondaires) a été plus élevée dans le recensement que dans l'Enquête sur la population active. En 2006, des changements ont été apportés au questionnaire du recensement pour régler le problème présumé d'une sous-déclaration des diplômes d'études secondaires.

Selon les résultats du recensement, la proportion de Canadiens de 15 ans et plus avec aucun certificat, diplôme ou grade a sensiblement diminué, soit de 33,2 % en 2001 à 23,8 % en 2006. La baisse était plus prononcée que dans l'Enquête sur la population active, où le taux a diminué de 28,8 % à 24,9 % sur la même période.

La convergence des résultats entre le recensement et l'Enquête sur la population active en 2006 tient en grande partie aux changements apportés au questionnaire du recensement en 2006. Dans l'établissement de comparaisons historiques, les utilisateurs ne devraient pas oublier que la sous-déclaration des diplômes d'études secondaires a contribué aux chiffres élevés obtenus pour cette catégorie dans les recensements antérieurs à 2006.

Diplôme d'études secondaires ou attestation d'équivalence

Par le passé, la proportion de Canadiens titulaires d'un diplôme d'études secondaires ou équivalent comme plus haut niveau de scolarité atteint, a été plus basse dans le recensement que dans l'Enquête sur la population active. En 2006, des changements ont été apportés au questionnaire du recensement pour résoudre le problème présumé d'une sous-déclaration des certificats d'études secondaires.

Selon les résultats du recensement, la proportion de Canadiens 15 ans et plus ayant terminé des études secondaires comme leur plus haut niveau de scolarité a progressé de 23,0 % en 2001 à 25,5 % en 2006. Par comparaison, le taux correspondant dans l'Enquête sur la population active a diminué légèrement de 26,9 % à 26,8 % sur la même période.

L'écart décroissant dans les résultats entre le recensement et l'Enquête sur la population active est attribuable en partie aux changements apportés au questionnaire du recensement en 2006. Dans l'établissement de comparaisons historiques, les utilisateurs ne devraient pas oublier que la sous-déclaration des diplômes d'études secondaires a eu une incidence sur les données de cette catégorie dans les recensements antérieurs à 2006.

Certificat ou diplôme d'apprenti ou d'une école de métiers

Pour la première fois en 2006, une question portait explicitement sur l'obtention d'un certificat ou diplôme d'apprenti ou d'une école de métiers.

Dans l'ensemble, les taux de diplômes d'une école de métiers dans le recensement sont demeurés stables au cours des vingt-cinq dernières années. Alors que les taux de certificats d'une école de métiers (comme le plus haut niveau de scolarité) ont légèrement diminué dans toutes les provinces de 2001 à 2006, au Québec ces taux sont passés de 10,8 % à 15,3 %. Par comparaison, le taux correspondant pour le Québec dans l'Enquête sur la population active a augmenté de 11,5 % à 13,6 %.

Un changement a été apporté au questionnaire du recensement de 2006 pour inclure spécifiquement les certificats obtenus d'un type d'établissement d'enseignement que l'on trouve uniquement au Québec, soit les « centres de formation professionnelle », ce qui a pu avoir une influence sur les données concernant les certificats décernés par les écoles de métiers de la province.

Comme les composantes de cette catégorie précisant le type de certificat obtenu d'une école de métiers ont été récemment introduites dans le Recensement de 2006, on ne peut les comparer avec des données antérieures.

Certificat ou diplôme d'un collège, d'un CÉGEP ou d'un autre établissement non universitaire

Toute la catégorie regroupant les certificats ou diplômes d'un collège, d'un CÉGEP ou d'un autre établissement non universitaire est comparable au fil du temps.

Comme les composantes de cette catégorie précisant la durée du programme d'études ont été récemment introduites dans le Recensement de 2006, on ne peut les comparer avec des données antérieures.

Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat

On a observé une forte hausse de la catégorie « certificat universitaire inférieur au baccalauréat » en 2006, comparativement à 2001. On recommande que les utilisateurs ne comparent pas les données de 2006 de cette catégorie avec celles de recensements antérieurs à cause des problèmes notés à la section « Comparaison avec d'autres sources de données ».

Certificat ou grade universitaire (baccalauréat, certificat ou diplôme universitaire supérieur au baccalauréat, diplôme en médecine, en art dentaire, en médecine vétérinaire ou en optométrie, maîtrise, doctorat acquis)

En 2006, les questions concernant les grades universitaires atteints (par exemple, baccalauréats ou maîtrises) étaient semblables à celles qui ont été posées en 2001.

Les données des catégories universitaires (du baccalauréat jusqu'au doctorat acquis) sont comparables au fil du temps.

Diplôme d'études secondaire ou l'équivalent

Les comparaisons historiques effectuées en utilisant la variable de l'obtention du diplôme d'études secondaires se compliquent en raison des modifications apportées au questionnaire du recensement et leur incidence sur le comportement des répondants.

En raison des modifications du questionnaire, la variable sur l'obtention d'un diplôme d'études secondaires comprend des catégories différentes en 2006 et en 2001, notamment des catégories qui semblent similaires selon leurs étiquettes, mais qui sont effectivement différentes lorsqu'on examine leurs définitions et variables dérivées sous-jacentes. Plus précisément, la variable utilisée dans le cadre des recensements antérieurs à 2006 tient compte du fait qu'une personne avait fait certaines études postsecondaires « autre formation – aucun certificat » avec ou sans certificat d'études secondaires ou l'équivalent, tandis qu'en 2006, la variable porte uniquement sur le fait que la personne a terminé un certificat, un diplôme ou un grade postsecondaire, avec ou sans certificat d'études secondaires ou l'équivalent.

De plus, en 2006, le recensement a présenté pour la première fois une question explicite demandant aux Canadiens âgés de 15 ans et plus de déclarer s'ils avaient terminé des études secondaires, accompagnée d'une catégorie distincte sur les équivalences des études secondaires terminées. Cette modification a été apportée en raison de la sous-déclaration présumée de l'achèvement d'un programme d'études secondaires. Dans les recensements antérieurs, comme tous les niveaux de scolarité figuraient dans une seule liste, beaucoup de répondants ont déclaré uniquement le niveau le plus élevé plutôt que tous les titres obtenus.

À l'appui de cette tendance, le pourcentage de personnes âgées de 15 ans et plus qui possédaient un certificat de métier, mais non un diplôme d'études secondaires a diminué de 45 % entre 2001 et 2006. En revanche, le pourcentage de personnes possédant un certificat de métier et un certificat d'études secondaires ou l'équivalent a augmenté de 51 % au cours de la même période. La hausse du pourcentage de personnes présentant un certificat d'études secondaires et un certificat de métier démontre que les répondants sont plus susceptibles de déclarer leur diplôme d'études secondaires lorsqu'on leur demande dans une question distincte (comme en 2006).

Un autre indicateur de cette tendance ressort lorsqu'on compare les données pour la population totale de 15 ans et plus possédant un certificat d'études secondaires (peu importe que ces personnes aient terminé ou non d'autres études par la suite) au recensement et dans l'Enquête sur la population active. Le pourcentage de personnes ayant un certificat d'études secondaires (qu'elles aient ou non terminé d'autres études par la suite) a toujours été beaucoup plus faible au recensement que dans l'Enquête sur la population active. Cependant, lorsque le Recensement de 2006 a posé la question explicite sur les études secondaires terminées (comme c'était le cas dans l'Enquête sur la population active), on a constaté une convergence des résultats provenant des deux sources. Selon le recensement, 58 % des Canadiens âgés de 15 ans et plus avaient obtenu un certificat d'études secondaires en 2001, leur pourcentage passant à 73 % en 2006. Pour l'Enquête sur la population active, les proportions correspondantes ont été de 68 % en 2001 et de 72 % en 2006. 

En raison des modifications apportées au questionnaire et de la dérivation de la variable décrite précédemment, seulement six catégories relatives à l'obtention d'un diplôme d'études secondaires ou l'équivalent peuvent être comparées à celles des recensements antérieurs :

  • La catégorie « aucun diplôme d'études secondaires ou attestation d'équivalence sans autre scolarité » (2006) est comparable à l'ensemble des catégories « aucun diplôme d'études secondaires – sans autre formation » et « aucun diplôme d'études secondaires – avec autre formation : aucun certificat, diplôme ou grade » (2001). Alors que la concordance des concepts entre les recensements permet le calcul des comparaisons historiques, les utilisateurs ne devraient pas oublier que la sous‑déclaration des diplômes d'études secondaires a contribué aux chiffres élevés obtenus pour cette catégorie dans les recensements antérieurs à 2006. Selon les résultats du recensement, la proportion de Canadiens âgés de 15 ans et plus sans diplôme d'études secondaires ou l'équivalent et sans autre scolarité a sensiblement diminué, soit de 33,2 % en 2001 à 23,8 % en 2006. La baisse était plus prononcée que dans l'Enquête sur la population active, où le taux a diminué de 28,8 % à 24,9 % sur la même période. La convergence des résultats entre le recensement et l'Enquête sur la population active en 2006 tient en grande partie aux changements apportés au questionnaire du recensement en 2006.
  • Les cinq catégories d'études universitaires qui se composent de : « avec diplôme d'études secondaires ou l'équivalent avec certificat, diplôme ou grade universitaire » d'un baccalauréat à un doctorat acquis (2006) sont comparables aux catégories « diplôme d'études secondaires, avec certificat, diplôme ou grade universitaire » d'un baccalauréat à un doctorat acquis (2001). Les catégories d'études universitaires sont comparables parce que les modifications apportées au questionnaire n'ont eu qu'une incidence minimale sur les plus hauts titres universitaires obtenus, et parce que les règles de contrôle ont été appliquées de la même façon en 2001 et en 2006. Plus précisément, lorsqu'un certificat, diplôme ou grade universitaire était déclaré sans mentionner un certificat d'études secondaires, un tel certificat était attribué.

Principal domaine d'études

Pour la première fois avec le Recensement de 2006, les données sur le principal domaine d'études ont été codées en fonction de la Classification des programmes d'enseignement (CPE), Canada 2000.

Avant le Recensement de 2006, la classification des Principaux domaines d'études (PDE) était utilisée pour classifier les principaux domaines d'études. Nous recommandons aux utilisateurs de s'abstenir de faire des comparaisons historiques entre les deux systèmes de classification soit le PDE et le CPE sur la base des descriptions des domaines d'étude. Bien que certaines entrées dans les deux classifications soient semblables, les comparaisons directes seraient contre-indiquées, étant donné la nature beaucoup plus détaillée de la nouvelle classification.

Une table de concordance théorique entre la Classification des programmes d'enseignement (CPE) et la classification des Principaux domaines d'études (PDE) indiquant la relation définitionnelle entre les deux classifications a été créée. Cette table figure dans le Dictionnaire du Recensement de 2006 (annexe N). Ce type de concordance permet aux utilisateurs de voir la relation entre les deux classifications en fonction des aspects définitionnels de chacune. Cependant, les utilisateurs doivent se rappeler qu'ils ne peuvent pas utiliser ce type de concordance pour convertir les chiffres d'un système de classification à l'autre.

Pour permettre les comparaisons historiques, la variable du principal domaine d'études de 2006 a été recodée au moyen de la classification du PDE utilisée dans le cadre des recensements avant 2006. Cette démarche a donné lieu à la création de tables de concordance empirique permettant de comparer les domaines d'études au fil du temps grâce au recodage des données de 2006 conformément à la classification des PDE, ou aux recensements précédents avec la CPE-2000 du Canada. Pour de plus amples renseignements sur la CPE-2000 du Canada – tables de concordance empirique des principaux domaines d'études, veuillez vous reporter aux annexes S et T dans le Dictionnaire du Recensement de 2006.

Bien que les versions de la variable du domaine d'études codée selon la classification du PDE au niveau le plus agrégé (13) soient considérées comme comparables sur le plan historique, (voir la note au sujet de la modification du codage – élimination de « M482 – Pas de spécialisation), les modifications suivantes apportées au questionnaire et aux pratiques de codage ont eu une incidence sur la variable au niveau le plus désagrégé.

Modification du questionnaire – Demande de précisions : En 2006, on a ajouté un énoncé incitant les répondants à donner des précisions sur leur principal domaine d'études. Cette modification a principalement eu pour effet d'accroître la tendance des répondants à déclarer des sous-domaines précis d'un domaine d'étude donné et de réduire la déclaration de domaines d'études plus vagues. Par exemple, dans le domaine du génie, le nombre de personnes dont le principal domaine d'études faisait partie d'un domaine de spécialisation plus précis (p. ex., M281, Génie des instruments; M282, Génie électrique; M289, Mécanique navale; et M270, Génie aéronautique et aérospatial) a enregistré des taux de croissance de plus de 100 % de 2001 à 2006, tandis que le domaine bien plus vaste et général M293 Génie n.c.a. a affiché un repli de 22 % en raison de la déclaration réduite du domaine « Génie ». Lorsqu'ils examinent les tendances dans un domaine d'études au niveau le plus désagrégé, les utilisateurs doivent tenir compte de ces nouvelles habitudes de déclaration et examiner les tendances dans un domaine précis dans le contexte du domaine d'études plus vaste auquel appartient le sous-domaine.

Modification du questionnaire – Modification des exemples de réponses écrites : La question sur le principal domaine d'études du questionnaire du recensement comprend plusieurs exemples de domaines d'études typiques. Ces exemples, bien qu'utiles pour préciser la nature et la spécificité de la réponse souhaitée, entraînent un certain degré de biais dans les réponses, parce que les répondants sont plus portés à choisir un des exemples fournis comme réponse. Dans le questionnaire du recensement de 2006, un nouvel ensemble d'exemples de domaines d'études typiques a été créé. Les conséquences générales de cette modification en 2006 ont été les suivantes: a) atténuation de la tendance à répondre au moyen d'un exemple de réponse écrite de 2001 et, réciproquement, b) accentuation de la tendance à répondre au moyen d'un des nouveaux exemples de réponse écrite de 2006.

Les suivants indiquent les domaines d'études utilisés comme exemples en 2001 et en 2006 :

Domaines d'études mentionnés comme exemples de réponse écrite dans le questionnaire du recensement de 2001

  • Comptabilité
  • Menuiserie
  • Génie civil1
  • Histoire
  • Secrétariat juridique
  • Soudure

Domaines d'études mentionnés comme exemples de réponse écrite dans le questionnaire du recensement de 2006

  • Mécanique automobile
  • Génie civil1
  • Technique dentaire
  • Mécanique d'aéronef
  • Technique de laboratoire médical
  • Technique de garderie
  • Économie agricole

Domaines d'études mentionnés comme exemples de certificat ou de diplôme d'apprenti inscrit, d'une école de métiers ou d'un centre de formation professionnelle OU d'études collégiales, d'un cégep ou d'un autre établissement non universitaire dans le questionnaire du recensement de 2006

  • Coiffure
  • Opération de machine CNC
  • Technique de comptabilité
  • Agent d'immeuble
  • Technique de génie industriel

La présence de deux exemples distincts de mécanique en 2006, ainsi que l'énoncé « Veuillez être précis » a fait significativement baisser le nombre de réponses « Mécanique », ce qui a donné lieu à un repli de 23 % de 2001 à 2006 dans la catégorie de PDE M349, Technologie du génie mécanique – Général.

Modification du codage – Administration : Une des réponses écrites les plus fréquentes à la question sur le domaine d'études est « Administration » (et autres variations, comme « Admin » ou « BA Admin »). Dans le Recensement de 1996, ces réponses écrites étaient codées M198, Administration publique par défaut. Dans le Recensement de 2001, une correction a été apportée pour transférer la plupart de ces réponses écrites à M189, Administration des affaires. En 2006, pour respecter l'interprétation de ce terme de la CPE, toutes les réponses écrites « Administration » (et variantes) ont reçu le code « M189 Administration des affaires ». Les utilisateurs doivent être conscients de cette modification lorsqu'ils observent la diminution des réponses Administration publique et la forte hausse correspondante des réponses Administration des affaires pendant la période de 1996 à 2006.

Modification du codage – Élimination de « M482, Pas de spécialisation » : Pour des motifs reliés au traitement de la question sur le principal domaine d'études par la CPE avant le PDE, la catégorie du PDE « M482, Pas de spécialisation » a été supprimée du jeu de codes de diffusion du PDE de 2006. Ainsi, les enregistrements initialement codés M482 ont plutôt reçu un autre code de PDE au moyen d'une imputation par enregistrement donneur en fonction de la distribution du code CPE déjà attribué. Pour la majorité des 9 421 cas en cause (environ 45 000 enregistrements pondérés), cette démarche a entraîné un code réassigné de M120, Sciences humaines – Art général. Un nombre moindre, mais quand même significatif de cas ont également reçu le code « M187, Sciences sociales et autres domaines n.c.a. ». Les utilisateurs doivent être conscients de cette modification lorsqu'ils observent les tendances pour ces codes de PDE. Après comparaison des résultats des PDE de 2006 à ceux des recensements précédents au plus haut niveau d'agrégation (MFS12), nous recommandons que les utilisateurs combinent les codes « Pas de spécialisation (M481-M482) » et « Sciences humaines et domaines connexes » (M080-M124) pour accroître la cohérence conceptuelle de cette catégorie au fil du temps.

Fréquentation scolaire

Comme nous l'indiquons dans la section « Comparaisons avec d'autres sources de données », les chiffres des personnes âgées de 15 à 19 ans fréquentant l'école en 2001 ont été moins élevés que prévu et n'ont pas été observés dans d'autres sources. En 2006, les modifications apportées au questionnaire ont ramené les résultats relatifs aux personnes âgées de 15 à 19 ans comparables à ceux des recensements antérieurs.

Les données des personnes âgées de 20 à 44 ans sont comparables dans le temps. En 2006, la fréquentation scolaire au sein de la population de 45 ans et plus a enregistré une forte hausse, et les données pour ce groupe d'âge ne peuvent pas être comparées à celles des recensements précédents. On croit que cette augmentation est attribuable en grande partie à l'absence d'une note dans le questionnaire de 2006 qui demandait aux répondants de déclarer, dans leur fréquentation scolaire, uniquement les cours menant à l'obtention d'un certificat, d'un diplôme ou d'un grade, de concert avec une modification de la question portant sur le type d'établissement. Il semble que des répondants, surtout ceux de 45 ans et plus, aient déclaré dans cette catégorie des cours sans crédits, ce qui a eu pour effet de faire augmenter les taux de fréquentation au-delà des taux prévus. Il n'est pas recommandé de comparer les données du groupe d'âge 45 ans et plus de 2006 avec celles des recensements antérieurs.


Note :

  1. Figure dans les recensements de 2001 et de 2006.